Qui dit Joyau
dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour
les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas
n'importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant
d'être formée dans l'optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En
effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l'opulence et le luxe,
c’est la descendance…
Achetée par la
Duchesse du Lac lors de l'Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie
par une gifle. Désormais connue sous l'appellation #197, elle va rapidement
découvrir la brutale réalité qui sous-tend l'étincelante façade du Joyau :
cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté. Violet
doit accepter ce sinistre quotidien... et tâcher de rester en vie. Mais c'est
alors que naît une romance interdite entre elle et un séduisant jeune homme,
loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Bien que la
présence de ce dernier vienne illuminer le sombre quotidien de Violet au coeur
du Joyau, les conséquences de leur relation illicite vont dépasser ce qu'ils
redoutaient...
J’attendais ce
livre depuis des semaines, depuis que j’ai vu sa sublime couverture qui
rappelle la trilogie « La sélection » de Kiera Cass que j’ai
adoré ! Après avoir lu les premières chroniques mitigées, j’avais peur de
me lancer, mais finalement ça a plutôt bien marché avec moi.
Dans cette
histoire, on rencontre Violet, jolie jeune fille aux yeux violets, qui vit dans
le Marais. A son âge, les jeunes filles sont sélectionnées en fonction leur beauté, et se voient attribuer un
numéro de lot. Plus le numéro de lot est élevé, plus il est le témoin d’une
très grand beauté. Violet acquiert le numéro 197, elle ne sera désormais
appelée que par ce numéro, et vendue aux enchères à une riche famille du Joyau
afin de devenir une mère porteuse.
Bien entendu, Violet ne supporte pas de donner son corps pour porter l’enfant
d’un autre, elle décide alors de faire face.
Le synopsis m’a
directement fait envie, je le trouvais très
original… Cette histoire de mère porteuse dans un milieu dystopique m’a
vraiment enchantée. Mais la lecture m’a vite dérangée puis révoltée.
J’ai tout d’abord eu du mal avec la vente aux enchères : les jeunes filles
sont vendues comme un objet contre de grosses sommes d’argent, on leur supprime
leur prénom et on leur attribue un numéro de lot ; cela m’a clairement fait penser à de l’esclavagisme. Ensuite, la
duchesse prend soin de Violet, mais ce n’est pas le cas de toutes les
acquéreuses ! Certaines jeunes filles portent
des laisses, sont frappées, humiliées pour épater la cour royale. Et enfin,
les filles possèdent des dons permettant de
modifier l’embryon qu’elles portent afin d’accoucher d’un enfant parfait.
Outre l’utilisation d’un autre corps, l’idée de modifier ce que la nature fait naturellement m’a posé problème.
L’auteure parle de tout cela avec brios et a su faire susciter chez moi toutes
ces émotions.
En dehors de ces
questions éthiques, les personnages sont très attachants. Même la duchesse a su
m’attendrir à certains moments. J’ai adoré Violet, et j’ai adoré Ash. Tous les
deux se ressemblent, ils sont utilisés
pour le plaisir de la royauté. La relation amoureuse met beaucoup de temps
à arriver, mais elle s’installe en douceur.
Un petit bémol : j’ai trouvé que l’action arrivait un peu tard dans
le roman et que l’environnement prenait trop de temps à être décrit. Mais je
pense que la suite est très prometteuse
surtout que la fin nous laisse bouche bée avec une envie irrésistible de
connaître la suite. Vous l’aurez compris, je lirais la suite et je l’attends
avec impatience.
Un roman sympa
qui a suscité chez moi des émotions fortes et de révolte. A lire si vous
souhaitez passer un bon moment.
Ah, je l'avais adoré ce bouquin, vivement la suite!!! :p <3
RépondreSupprimerOh que ouiiiii ! J'ai trop hâte, mais il va falloir attendre encore :(:(
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