| Chronique littéraire #20 | La nuit des temps de René Barjavel




L’Antarctique. À la tête d’une mission scientifique française, le professeur Simon fore la glace depuis ce qui semble une éternité. Dans le grand désert blanc, il n’y a rien, juste le froid le vent, le silence.
Jusqu’à ce son, très faible. À plus de 900 mètres sous la glace, quelque chose appelle. Dans l’euphorie générale, une expédition vers le centre de la Terre se met en place.
Un roman universel devenu un classique de la littérature mêlant aventure, histoire d’amour et chronique scientifique.

 

Il y a maintenant pas mal d’années que l’on m’a conseillé ce roman mêlant sciences et fiction. J’avoue que le résume ne m’attirait pas trop, surtout à cause de l’univers de glace. Mais finalement, récemment, après l’avoir revu sur des blogs littéraires, j’ai décidé d’essayer, et je ne regrette pas !
On découvre un groupe de scientifiques en Antarctique qui perçoivent un signal très faible à près de 1000 m sous la glace. Bien que cela leur semble impossible, ils décident quand même de comprendre ce qui se passe et entament une expédition.

Je dois avouer que j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire au début. La plume de l’auteur est particulière, la tournure de phrases date de l’époque et comme je sortais de la lecture du tome 2 d’after, on va dire que le contraste entre les plumes d’auteurs était flagrant. Cependant, arrivée à une centaine de pages, l’histoire commence et nous en découvrons plus à chaque page. L’auteur nous entraine dans l’univers d’Eléa, un monde dans lequel l’alimentation, les coutumes et même le langage diffèrent du nôtre. Je me suis surprise à être autant émerveillée que les scientifiques du livre, et j’ai aimé croire que ça aurait pu être vrai !

Le côté scientifique du roman est assez bien exploité, il ne faut pas oublier que le livre a été écrit il y a près de 50 ans. Cependant, j’ai parfois eu du mal à comprendre les descriptions des différentes machines, par exemple, la Traductrice (et pourtant, les sciences c’est mon métier !). Les pages défilent rapidement, et on veut savoir ce qu’il va advenir de nos protagonistes…

Le point fort de l’histoire est l’histoire d’amour entre Paikan et Eléa. Cet amour si différent de celui que l’on connait aujourd’hui, qui semble plus sincère, plus fort, plus stable. J’ai trouvé qu’il y a avait beaucoup de messages destinés à l’Homme, notamment concernant la guerre, et le fait que l’Homme se croit supérieur à tout, alors que la vie le précédent était peut être encore plus intelligente que lui. Concernant la fin du livre, j’ai été totalement surprise… et pourtant je m’étais fait des théories de dingues, mais ça, je n’y avait pas du tout pensé… et franchement, ce fut difficile !

Comme vous l’avez compris, j’ai adoré ce roman, mais je lui ai quand même trouvé un côté qui m’a déplu : l’importance du physique dans l’histoire. Eléa est décrite comme étant très très belle, et le narrateur tombe sous son charme à la première vue, comme si c’était la femme de sa vie. Mais bon, à part ça, j’ai trouvé ce roman très original et très bien pensé.


Une histoire étrange mais très originale, qui vous transportera dans un univers totalement inconnu et surprenant.
 

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