L’Antarctique. À la tête d’une
mission scientifique française, le professeur Simon fore la glace depuis ce qui
semble une éternité. Dans le grand désert blanc, il n’y a rien, juste le froid
le vent, le silence.
Jusqu’à ce son, très faible. À
plus de 900 mètres sous la glace, quelque chose appelle. Dans l’euphorie
générale, une expédition vers le centre de la Terre se met en place.
Un roman universel devenu un
classique de la littérature mêlant aventure, histoire d’amour et chronique
scientifique.
Il y a maintenant pas mal
d’années que l’on m’a conseillé ce roman mêlant sciences et fiction. J’avoue
que le résume ne m’attirait pas trop, surtout à cause de l’univers de glace.
Mais finalement, récemment, après l’avoir revu sur des blogs littéraires, j’ai
décidé d’essayer, et je ne regrette pas !
On découvre un groupe de
scientifiques en Antarctique qui perçoivent un signal très faible à près de
1000 m sous la glace. Bien que cela leur semble impossible, ils décident quand
même de comprendre ce qui se passe et entament
une expédition.
Je dois avouer que j’ai eu du
mal à entrer dans l’histoire au début. La plume de l’auteur est particulière, la tournure de phrases date de l’époque
et comme je sortais de la lecture du tome 2 d’after, on va dire que le
contraste entre les plumes d’auteurs était flagrant. Cependant, arrivée à une
centaine de pages, l’histoire commence et nous en découvrons plus à chaque
page. L’auteur nous entraine dans l’univers d’Eléa, un monde dans lequel l’alimentation, les coutumes et même le langage
diffèrent du nôtre. Je me suis surprise à être autant émerveillée que les
scientifiques du livre, et j’ai aimé
croire que ça aurait pu être vrai !
Le côté scientifique du roman
est assez bien exploité, il ne faut pas oublier que le livre a été écrit il y a
près de 50 ans. Cependant, j’ai parfois
eu du mal à comprendre les descriptions des différentes machines, par
exemple, la Traductrice (et pourtant, les sciences c’est mon métier !).
Les pages défilent rapidement, et on veut savoir ce qu’il va advenir de nos
protagonistes…
Le point fort de l’histoire
est l’histoire d’amour entre Paikan et Eléa. Cet amour si différent de celui que l’on connait aujourd’hui, qui
semble plus sincère, plus fort, plus stable. J’ai trouvé qu’il y a avait beaucoup de messages destinés à l’Homme,
notamment concernant la guerre, et le fait que l’Homme se croit supérieur à
tout, alors que la vie le précédent était peut être encore plus intelligente
que lui. Concernant la fin du livre, j’ai été totalement surprise… et pourtant
je m’étais fait des théories de dingues, mais ça, je n’y avait pas du tout
pensé… et franchement, ce fut difficile !
Comme vous l’avez compris,
j’ai adoré ce roman, mais je lui ai quand même trouvé un côté qui m’a
déplu : l’importance du physique
dans l’histoire. Eléa est décrite comme étant très très belle, et le
narrateur tombe sous son charme à la première vue, comme si c’était la femme de
sa vie. Mais bon, à part ça, j’ai trouvé ce roman très original et très bien
pensé.
Une histoire étrange mais très
originale, qui vous transportera dans un
univers totalement inconnu et surprenant.
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